« Je souffre d’une grave diarrhée », souffle d’un filet de voix Aïcha Mohammed, allongée sur un petit lit de l’hôpital de Wad Al-Hulaywah, dans l’Etat de Kassala, dans le sud-est du Soudan, qui affronte une épidémie de choléra avec un système de santé ravagé par seize mois de guerre.
Cette quadragénaire, originaire de Wad Al-Hulaywah, une ville située à la frontière des Etats de Kassala et de Gedaref, à proximité de l’Ethiopie et de l’Erythrée, est sous perfusion pour soulager ses symptômes du choléra.